Il y a ceux qui ne se posent jamais la question, ceux qui se la posent un jour et ceux qui se la posent tous les jours ! Vous faites partie de quelle catégorie ?
Pour savoir qui nous sommes ( je précise dès le début de ce texte pour éviter tout suspens, que je ne le sais toujours pas moi même 😉 - enfin pas totalement 😉 ) , la seule chose que nous expérimentons dans cette quête au savoir, c’est que nous enlevons des couches, telles des couches d’oignon, de croyances. Ces croyances qui souvent à nos yeux, ne sont pas vues ainsi mais plutôt comme des vérités, nos vérités. « Je suis ci, et je serai comme ça, je suis devenue comme ci etc.. etc..etc… »
Et généralement ce genre de vérités, on ne les questionne pas, ce sont des vérités après tout….elles nous collent à la peau, pire, elles sont la seule peau que l’on connaisse, sans elles, nous n’existons pas.
Jusqu’au jour où un voile se lève . Cette vérité est à moi ? Pourquoi ? Depuis combien de temps ? Est-ce vraiment ce que je veux ? Ce que je suis ? C’est généralement un moment assez déstabilisant parce que lorsqu’on détrône une croyance , on a généralement pas de quoi la remplacer tout de suite. Et cette « non-référence », ce vide qui peut s’installer fait peur…
Si je ne suis pas celle que je pensais être mais alors je suis qui ? je fonctionne comment ?
Si je n’aime plus ceci mais alors qu’est ce que j’aime ? et ainsi va notre mental qui cherche sans cesse une réponse immédiate pour se soulager ( tout en sachant que rien ne le soulage vraiment notre mental …)
Mais ce que l’on oublie de dire, c’est que le simple fait d’enlever une fausse vérité apaise. Elle laisse de la place en nous, et le simple fait de savoir que la place est libre, rend un peu plus heureux, optimiste, et libre de se réinventer jusqu’à un jour sentir que l’on est qui on a envie profondément d’être. Parce que oui, on réalise peu à peu que le bonheur se rapproche quand on est authentiquement nous. Le vrai en nous ne se définit pas tout de suite avec des mots mais avec des sensations. Malheureusement, nous avons pris l’habitude de s’appuyer sur des mots plus que sur des sensations. On cherche à comprendre sans ressentir plus qu’à ressentir sans comprendre…
On passe beaucoup de notre temps à « nettoyer » nos croyances limitantes, à réparer nos blessures du passé , et on ne profite pas pleinement de l’espace qui se libère d’où l’on peut observer nos désirs profonds. Ces appels du coeur qui ont toujours été la.
Le privilège d’une vie est de devenir qui vous êtes vraiment disait Jung. C’est un immense privilège oui. Donc, plutôt que de passer tout son temps à essayer d’enlever ce qui n’est pas nous, garder aussi de son temps pour valoriser , expérimenter ce qui est nous, l’apprécier. Je le dis et redirais toujours, être gentil avec soi est une des autoroutes pour savoir qui on est vraiment.